Commerce international des espèces sauvages

Mis à jour le 03/05/2021

Après la dégradation de leur l’habitat naturel, le commerce, notamment international, représente l’une des plus grandes causes des disparition de la faune et de la flore sauvages.

Le chiffre d’affaires annuel du commerce international légal des espèces sauvages est estimé à plus de 15 milliards d’euros, ce chiffre n’incluant pas le produit de la pêche et de l’industrie forestière. L’Union européenne, avec ses 447millions d’habitants en 2020, représente environ un tiers du marché mondial des spécimens CITES. La Communauté porte ainsi une responsabilité considérable dans le domaine de la conservation de la faune et de la flore sauvages des autres pays. En conséquence, elle s’est dotée d’une réglementation très stricte, qui va au-delà des dispositions internationales, pour mieux encadrer ce commerce et intégrer des notions de bien-être animal et de lutte contre les espèces exogènes envahissantes.
Le commerce des espèces sauvages étant de compétence communautaire exclusive, [la convention de Washington CITES] est mise en œuvre par les divers états membres de l’Union européenne (UE) de façon homogène, par l’intermédiaire de règlements très détaillés qui sont d’application directe.