Les différentes missions
Présentation du rapport d’activité des services de l’Etat dans le Cantal 2017
L’État garantit la sécurité et la protection des populations
Mme Isabelle Sima, Préfet du Cantal, a rappelé que le Cantal figure parmi les départements les plus sûrs de France, grâce à l’implication des forces de l’ordre tant sur des actions préventives que répressives. Cette mobilisation se poursuivra avec le déploiement de la police de sécurité au quotidien (PSQ) et en prenant des mesures pour lutter contre l’insécurité routière.
Parmi les priorités de l’action de l’État se trouvent également la lutte contre les violences faites aux femmes, la prévention des risques face à l’urgence et la protection des consommateurs, tout en veillant à la santé et la protection animales.
L’État s’engage pour l’emploi et la croissance
La situation de l’emploi continue de s’améliorer dans le département. Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi a baissé de 7 %. La vitalité économique du Cantal s’explique aussi par plusieurs dispositifs de soutien aux entreprises, comme le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE), dont 21 millions d’euros acquis depuis le 1er janvier 2017 ou l’Insertion par l’Activité Économique (IAE), pour laquelle l’État a attribué 3,9 millions d’euros sur notre département.
L’engagement de l’État passe aussi par un investissement massif dans les compétences, notamment par une politique de formation professionnelle et d’apprentissage. Dans le Cantal, une hausse de 11 % de contrats d’apprentissage conclus a été constatée sur la campagne 2017/2018.
L’État renforce la cohésion sociale et assure la promotion de la citoyenneté
L’État déploie ses politiques sociales sur l’ensemble du territoire, avec un soin particulier accordé aux publics les plus précaires. L’accueil, l’hébergement et l’insertion dans le logement a ainsi bénéficié de 1,7 millions de financements, tandis que les crédits de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), consacrés à la lutte contre le logement indigne et la précarité énergétique, ont dépassé les 5 millions d’euros en 2017. L’accessibilité des établissements recevant du public (ERP), des transports et de la voirie, ainsi que la rénovation urbaine, ont également mobilisé les services de l’État.
Une attention spécifique est accordée aux migrants et réfugiés, accueillis dans les centres dédiés pour un financement de 1,39 millions d’euros en 2017. Un centre d’accueil et d’orientation, à Champagnac (40 places), et un centre provisoire d’hébergement, à Aurillac (60 places), ont par ailleurs ouvert l’année dernière.
L’État se mobilise en faveur de l’agriculture et du développement durable
Les aides versées par l’Union européenne et l’État en faveur des exploitants ont été de 190 millions d’euros en 2016 et devraient atteindre un montant similaire en 2017. Cela représente 39 000€ par exploitation. D’autres préoccupations ont été prises en compte, à l’instar de l’indemnisation des dégâts causés par les campagnols, pris en charge à plus de 5,7 millions d’euros pour 421 exploitants.
Le développement durable, pour sa part, fait l’objet d’un réel soutien financier. Ainsi en est-il des appels à projets réalisés dans les territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV), qui ont mobilisé 10 millions d’euros pour 18 millions d’euros de travaux en faveur de 20 communes.
L’État accompagne les collectivités locales et le développement du territoire
Au-delà du maintien de la DGF en 2018, de nombreux financements ont été accordés aux collectivités locales pour soutenir l’investissement en faveur de l’attractivité du Cantal. Toutes subventions confondues, 15,3 millions d’euros ont permis de porter des projets d’investissement local. Cela équivaut à 106 millions d’euros par Cantalien. En trois ans, les dotations d’équipement des territoires ruraux (DETR) et de soutien à l’investissement local (DSIL) ont augmenté de 150 %.
Les 5 contrats de ruralité conclus avec des EPCI ont permis, grâce à une vision globale de projets portés autour d’axes de développement structurants, de réaliser 13,4 millions de travaux avec un soutien financier de 2,2 millions d’euros de la part de l’État (soit un effet levier de 1 à 6).
Le développement du territoire dépend enfin des aménagements réalisés autour de la RN 122, qui ont mobilisé des crédits importants sur des opérations particulières (20,5 millions d’euros pour la déviation de Sansac et le raccordement au contournement sud d’Aurillac, de 2016 à 2018 inclus) et seront prolongées d’ici 2020. 8,2 millions d’euros sont également inscrits au contrat de plan Etat-région pour financer 3 nouveaux créneaux de dépassement entre Massiac et Murat.
L’État modernise son action
La présence de l’État sur le territoire s’inscrit dans un objectif d’accessibilité et de maintien des services publics sur le territoire. Le schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public (SDAASP) a ainsi été approuvé en avril 2018, tandis que l’État encourage les procédures et démarches en ligne, soutient les maisons des services au public (MSAP) et promeut la lisibilité du service public pour les citoyens avec les Maisons de l’État de Mauriac et Saint-Flour.
L’État soutient l’action éducative et culturelle
La place donnée à l’éducation et la jeunesse est fondamentale pour l’avenir et l’attractivité du département. Bien que le nombre d’écoliers soit en diminution, le Cantal n’a perdu que deux postes lors de la rentrée scolaire de 2017. L’État donne également les moyens aux écoliers d’étudier avec des équipements de qualité. Quinze collectivités ont bénéficié de 108 615 euros au titre de la DETR pour le financement de l’école numérique. Enfin, des expérimentations telles que l’« internat liberté » participent à la réussite des élèves cantaliens.