Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes

Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes

Grande cause du quinquennat, le combat contre les violences faites aux femmes est au cœur de l’action du gouvernement. Le 25 novembre 2023 est un temps fort de sensibilisation de tous les citoyens, car les violences envers les femmes ne connaissent ni frontières géographiques, ni d’âge, ni milieu social. C’est l’occasion de dire et d’encourager à dire stop à ces violences. Sur une année, en France, près de 210 000 femmes sont victimes de violences conjugales physiques et/ou sexuelles.

Violences au sein du couple, violences sexuelles, harcèlements, outrages sexistes, système prostitutionnel, les violences faites aux femmes peuvent prendre différentes formes. Afin de lutter contre ces phénomènes et ne rien laisser passer, il est nécessaire de rester mobilisés collectivement pour détecter ces violences, informer le grand public, protéger les victimes et poursuivre les auteurs.

Dans ce contexte, les services de l’État, aux côtés des associations et partenaires, sont mobilisés au travers de différentes actions à l’occasion de ce 25 novembre 2023, afin de dresser un état des lieux et de rappeler l’importance de la qualité du travail partenarial dans ce domaine.

Les violences faites aux femmes en chiffres

Bien que le département du Cantal n’ait pas connu de féminicide en 2021, 2022 et 2023, le niveau des violences faites aux femmes reste préoccupant et appelle une réponse coordonnée.

En France, en 2022, 145 morts violentes au sein du couple ont été recensées par les services de police et unités de gendarmerie contre 143 en 2021 (2 victimes en plus, soit +1,40%).

Comme les années précédentes, les femmes sont les principales victimes : 118 victimes en 2022 contre 122 en 2021 (4 victimes en moins, soit -3,28%). Elles représentent 81% des victimes.

64 départements et collectivités d'outre-mer (60%) sur 107 enregistrent au moins un décès. Une femme meurt en moyenne tous les deux jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint.

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